ANNOT > Fissures de plein gré

« Réputé pour ses secteurs de bloc et son festival de grimpe en ce style, « Annot » renferme dans ses parois plus éminentes une quantité ignorée d’incroyables fissures de gré des plus nets du sud de la France. » Exigeant une escalade traditionnelle, ces belles fissures imposent aux artistes qui veulent les grimper d’être fournis en coinceurs, friends, sangles, muscles, courage, mental, gants de fissures et un peu de savoir faire en verrouillage de mains, poings, pieds, genoux, épaules, tête, menton… tout ce qui peut faire office de technique pour leurs ascensions jouissives.
 
Débarqués fraichement du Verdon, nous avons abrogé le régime grande voie pour de la plus courte, en fissure et ainsi initier notre Carlito international à cette technique particulièrement pas intuitive et quasiment masochiste… oui le fait de transformer nos membres en coinceurs mécanique n’est pas tout le temps sans douleur (à moins de trouver le verrou parfait).
 
La vision de la paroi à l’arrivée dans la vallée :
Ce n’est que tout proche de la paroi que l’on apprécie concrètement le potentiel qu’offre la configuration du gré d’Annot…
De loin ça paye pas de mine, mais au droit du mur, c’est la bavante tellement on a envie de tout escalader…
Eh bien c’est parti pour une nouvelle pose de coinceurs
On choisit ses armes et on se la joue !
On se perd dans les couloirs de la « Chambre du Roi » :
 
Mais dans les ressources d’Annot, il n’y a pas que de la fissure… nous changeons de secteur pour redescendre sur la vire du bas mais chemin faisant nous tombons sous le charme et c’est à l’assaut d’une proue renversante que se lancent nos compagnons octogradistes :
 
Nous en resterons là aujourd’hui pour la grimpe… nous regagnons notre camp basé à même le parking de la petite gare du village et nous nous empressons de combler la faim creusée par ces longueurs éprouvantes. Un dernier bon repas pour le Carl et Pablo qui repartent le lendemain servir le système. Relais déposé mais tout de suite repris par 2 nouvelles arrivantes : Catherine dit le « ptit Caribou » par ses origines folkloriques et Florence dit « Flo » par…. simplicité…
Nous partons aujourd’hui pour arriver sur « la vire du bas » à la rencontre de jolis chefs d’œuvre de la nature comme par exemple:
« L’Arche »
Cédric se lance pour l’enchainement de l’arche coté 6c
Puis vient le tour du Ptit Caribou :
La grimpe en ces lieux est vraiment exceptionnelle malgré une chaleur assez accablante pour un 13 Juillet. Mais malins comme des singes… euh et aussi feignants que des koalas, l’après midi, toute la face passe à l’ombre. Ce qui nous permet de profiter et de la grasse matinée et de la douceur du grain du gré sur nos mains… « What else? »..
C’est avec ambition que nous nous promettons de revenir… mais sous une chaleur moindre… Il est temps pour nous de chercher les hauteurs alpines. Et c’est pour terminer l’échauffement que nous nous donnons rendez-vous :

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